L’alimentation des Inuit était, avant les
contacts avec les 1ers Euro canadiens, essentiellement
basée sur la consommation de viandes. Aujourd’hui,
de nombreux produits importés du Sud canadien sont
à leur disposition mais la nourriture locale reste
encore ce que les Inuit préfèrent.
La viande de caribou et de phoque sont
les plus courantes : crues, gelées, bouillies ou
séchée pour la viande de caribou. Elles
peuvent également être faisandées
(igunaq).
|
L’omble arctique
fait partie des poissons les plus consommés.
Comme la viande il peut être cru, gelé,
bouilli, séché et même fumé.
Le flétan et la morue sont aussi répandus
et délicieux. |
Le gras de baleine ou de béluga (maktaaq),
un mets très apprécié, peut être
mangé cru, trempé dans de l’huile
rance ou plus récemment dans de la sauce soja.
La viande de morse et d’ours sont plus
ou moins consommées selon les régions et
doivent être contrôlées car elles peuvent
contenir des parasites.
Les lagopèdes, les oies, les canards
eider (leurs œufs aussi) et les lièvres
arctiques sont des proies saisonnières
qui complètent bien l’alimentation générale. |
|
Les coquillages (moules, palourdes…)
sont souvent bouillis.
Mangées crues, les baies et quelques
autres plantes comme les algues, étaient les seuls
végétaux dans l’alimentation traditionnelle.
Depuis l’arrivée des premiers Euro canadiens,
l’alimentation a évolué et les Inuit
ont désormais accès aux légumes,
céréales, sucre…. Ils ont aussi très
tôt adopté l’utilisation de la farine
et ont confectionné une sorte de pain, bannique
(palaugaaq) cuite au feu ou frit dans l’huile.